ARMELLE
DE CELLES
De celles qui sont fortes et discrètes, de celles qui vous portent et vous poussent à être meilleure, de celles au grand coeur et à la générosité dégoulinante, de celles qui se font user et abuser sans jamais se venger, de celles qui pardonnent et oublient, de celles qui sont tout ce qu’on aimerait être, de celles qui sont tout ce qu’on devrait être, de celles qu’on n’envie pas mais qu’on respecte, de celles qui forcent l’admiration, de celles qu’on veut protéger et garder à jamais, de celles qui disparaissent et laissent une trace, de celles qui brillent dans la nuit, de celles qui ont des silences réparateurs, de celles qu’on ne peut jamais oublier, de celles qui resteront, de celles qui ne sont plus là et pourtant présentes, de celles qui accompagnent sans juger, de celles qu’on aimera toujours, pour toujours. D’un amour vrai, d’un amour grand, d’un amour qui est force, d’un amour qui vous soulève, vous transcende, vous gagne et vous ronge. D’un amour qui même dans la mort vous ramène à la vie, à ce qu’il y a de plus grand chez vous et qui est pourtant si petit, à peine existant, impalpable et pourtant, là. Bien-là.